Les Rapports de Cosmos sont une série de rapports disponibles dans Dissidia Final Fantasy. Ils relatent l'histoire de la femme qui est devenue Cosmos alors qu'elle parle au prophète Lukahn, et expliquent l'histoire derrière le conflit.
Acquisition[]
Vous obtenez les Rapports de Cosmos en finissant le dernier chapitre de l'histoire Inspiration de l'ombre. Pour chaque personnage disponible qui finit le chapitre, vous recevez un rapport de Cosmos différent — celui dont le numéro correspond au jeu d'origine du personnage : le Guerrier de la Lumière débloque le rappot n°1, Firion, le n°2, etc.
Texte des rapports[]
Rapport de Cosmos n°1[]
- Vous souvenirs sont d'une grande importance. Vous l'avez compris ; cette histoire est de toute évidence liée au grand désastre qui s'annonce.
Y croyez-vous vraiment ? Ce ne sont que les simples chroniques d'une chercheuse… rien que l'histoire d'une mère et de son enfant.
J'ai bien peur que le fait de raconter ce récit n'embrouille encore plus les habitants d'un monde tombé dans les abîmes du désespoir.
- Je n'ai pas l'intention de leur raconter. Après avoir écouté votre histoire, je garderai mon rapport en lieu sûr, à l'abri du monde extérieur.
- Mais, un jour, une personne déterminée trouvera les rapports. D'ici le jour où ils seront lus, ce récit ne sera plus qu'un mythe. Et pour le moment, notre devoir est de le respecter.
- Les histoires sont les traces que la vie laisse derrière elle, après tout.
- Alors, allez-y, parlez. Racontez l'histoire inscrite dans votre mémoire…
Rapport de Cosmos n°2[]
L'enfant était tout petit, rien dans son apparence ne révélait le pouvoir inimaginable qui l'habitait. L'État était censé s'occuper de lui, jusqu'à ce que ce pouvoir se manifeste. Nous prîmes cet enfant et décidâmes de l'élever comme le nôtre. Après avoir croisé la pureté de son regard, il nous était impossible d'en faire autrement.
Nous étions plus que conscients de la triste vérité ; il n'était pas notre enfant et, un jour, l'État nous le prendrait. Et bien qu'en sachant cela…
Mon mari se mit à s'interroger sur la mission dont il avait été chargé. Il avait conçu des aérolithes et des vaisseaux pour améliorer la qualité de vie des gens.
L'enfant était différent.
C'était un instrument de guerre.
Et le désastre commença de poindre à l'horizon. Le pays voisin était doté d'armes puissantes sous formes d'invocations et d'Oméga. Nous n'avions aucune autre alternative pour faire face à eux.
Au nom de la paix, nous nous devions de continuer ses recherches.
Rapport de Cosmos n°3[]
Lorsque l'enfant commença de parler, il fit d'énormes efforts pour exprimer ses pensées. Il m'appelait maman et lui papa. Son amour pour nous ne faisait aucun doute.
Nos journées étaient consacrées à nous préparer à la guerre, aussi chaque sourire que l'enfant nous adressait était un peu de bonheur dans notre malheur.
Hélas, cette période agréable touchait à sa fin. La guerre éclata enfin.
On nous prit l'enfant. La décision de l'armée fut prompte ; ils l'utiliserait à des fins militaires.
Rapport de Cosmos n°4[]
À mesure que l'enfant grandissait, sa force grandissait avec lui, et ses qualités d'instruments de guerre s'affirmaient tout autant. Mais il n'obéissait pas aux ordres de l'armée.
Des émissaires de l'État me mirent en garde à vue. Partant du principe qu'il serait plus enclin à écouter des ordres venant de sa « mère », l'armée exigea que je le commande.
L'enfant finit par détruire le pays voisin. D'innombrables demeures périrent dans des flammes gigantesques. Sa force était assez puissante pour bloquer les invocations et même Oméga…
Si l'on avait voulu dépeindre les ténèbres, la scène n'aurait guère été bien différente.
Il n'y avait pas eu d'autre alternative. Si une arme n'a plus aucune utilité, on la détruit et on la jette. L'armée insista que l'enfant n'échapperait pas à la règle. C'est pour cela que je leur obéis. Je devais le sauver.
Il fallait que je misse l'enfant à l'abri, coûte que coûte.
Rapport de Cosmos n°5[]
Je refusai fermement d'apporter mon assistance lorsque l'enfant reprit du service. Mon époux et moi-même fûmes déclarés traîtres et enfermés dans le plus profond sous-sol.
Alors que le remords d'avoir été complice dans la mort d'innombrables innocents me rongeait, j'eus ouï dire de nouvelles recherches conduites par l'armée.
Ce projet consistait en la création d'un clone… de moi-même. Grâce à ce clone, l'État pensait pouvoir contrôler l'enfant comme il l'entendait, sans avoir besoin de mon aide.
Le fait qu'ils étaient prêts à aller aussi loin était révélateur de l'importance qu'ils accordaient aux pouvoirs de l'enfant.
Je ne pouvais rester impuissante face à une telle chose. Même une vie de synthèse est une vie. Pourquoi n'aurait-il pas droit au bonheur lui aussi ? Pourquoi devait-il être forcé de détruire malgré lui, encore et encore ?
La date de lancement du projet approchait. J'établis un plan d'action.
Rapport de Cosmos n°6[]
Le cachot dont nous étions prisonniers était une grotte, repaire de nombreux monstres.
Après avoir examiné les caractéristiques de ces derniers, mon mari et moi-même parvînmes à les abuser et à nous échapper. Nous courûmes, en regardant toujours derrière nous, jusqu'aux installations où les recherches s'effectuaient. L'enfant y était tenu captif.
Nous trouvâmes dans les laboratoires un spécimen encore incomplet, mais qui me ressemblait énormément. L'enfant était à ses côtés. J'eus du mal à le reconnaître, tant il était maigre. Seul un vague éclat de haine vacillait tout au found de ses yeux éteints.
Nous n'avions pas le temps de discuter, j'expliquait la situation du mieux que je pus en quelques mots et nous quittâmes les lieux ensemble.
Rapport de Cosmos n°7[]
Cela se produisit alors que nous étions tous les trois en fuits… Je fus blessée par le tir d'un soldat.
À cet instant-là, la triste plainte de l'enfant sembla venir de très loin.
Et au même moment, une sombre et vive prémonition me frappa.
Cet éclat de haine dans les yeux de l'enfant…
Malheureusement, mon pressentiment s'avéra exact.
Une distorsion spatiotemporelle apparut en face de l'enfant et commença à tout absorber. Les ténèbres prirent la forme d'un énorme vortex.
Je n'ai plus aucun souvenir après cela. Je perdis connaissance. Quand je me réveillai, j'étais dans le laboratoire en ruines.
Ni l'enfant ni mon mari n'étaient présents dans ces lieux.
Rapports de Cosmos n°8[]
Nous étions tous deux originaires d'un clan qui transmettait sa mémoire lors de cérémonies rituelles. En plus de mes propres attributs, l'intelligence et les compétences techniques de mon mari étaient une bénédiction de cette tradition ancestrale.
Je décidai de me servir de l'appareil de téléportation que nous devions utiliser pour nous échapper et retrouver notre clan. Ainsi, même si je devais mourir, nos mémoires pourraient se perpétuer.
J'atterris au beau milieu de la forêt. Le village était proche, l'Aile de l'Aigle, où notre clan vivait en parfaite harmonie.
Soudain, comme pour fuir les ténèbres qui étaient apparues dans le monde, le village lui-même se mit à flotter dans les airs… Le clan avait utilisé les aérolithes que mon mari avait laissés derrière lui.
J'expliquai la situation et ils comprirent rapidement. Ils entamèrent sur-le-champ la cérémonie de l'héritier de la mémoire…
Rapports de Cosmos n°9[]
- Ce sont donc tous les souvenirs dont vous avez hérité ?
Oui. Bien que je sois réfractaire au caractère éphémère de l'esprit, il est vrai que l'art de transmettre la mémoire se meurt.
Ces souvenirs sont bien trop précieux pour que je les emporte avec moi dans la tombe.
- Pensez-vous qu'il y ait une connexion entre ce que vous venez de me dire et les quatre monstres qui cherchent actuellement à faire des ravages dans le monde ?
Je n'en ai moi-même aucune idée. Toutefois, il semble que plusieurs lieux clés de l'histoire se chevauchent.
Dans une mémoire, certains endroits forment des brèches dans l'espace-temps… C'est là que les quatre monstres résident. Chacun de ces lieux provient de mes souvenirs.
Rapports de Cosmos n°10[]
- Je vois… Merci infiniment.
- Je vous promets que tout ce que vous m'avez confié restera confidentiel.
Lukahn, permettez-moi de vous poser une question à mon tour.
Ceux à propos desquels vous avez prophétisés, les quatre guerriers de la lumière… Vous dites qu'ils vont sauver le monde du désastre. Des guerriers portant les cristaux vont-ils vraiment faire leur apparition ?
- Il est vrai que les gens disent de moi que je suis un sage, mais en réalité je suis un historien. Le prophétie fait écho au glas des mondes passés et à venir.
- Les guerriers de la lumière feront leur apparition. C'est certain.
- Et grâce à eux, ce monde… non, les gens de ce monde pourront enfin être libérés de cet interminable cycle de mort et de renaissance.