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"Cécil... Ancien... et tous mes amis... je vous en prie, prêtez-nous votre force !" |
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Ramza Beoulve est le protagoniste principal de Final Fantasy Tactics.
Description[]
Durant le premier chapitre, Ramza est un jeune écuyer noble, portant une tunique bleue, un pantalon noir, des bottes hautes et une cape jaune (qui n'apparaît cependant pas sur son sprite). Une partie de ses cheveux blonds est nouée en queue-de-cheval. Au chapitre 2, il est devenu mercenaire, ce que reflète sa nouvelle apparence ; sa queue-de-cheval a disparu, et il porte une armure noire dont les épaulières s'ornent de pics, un pantalon rouge et des bottes blanches. Le chapitre 4 le montre avec des vêtements semblables, mais de couleurs différentes : son armure et ses bottes sont à présent bleues, tandis que son pantalon est blanc.
De même que son apparence, la personnalité de Ramza évolue tout au long du jeu. Au début, c'est un jeune homme un peu naïf qui se bat avant tout pour défendre l'honneur de sa famille ; cependant, après la tragédie de Ziedken, dans laquelle son frère aîné Zalbaag a une large part, il décide de quitter la Maison Beoulve, renonçant à son nom et à ses privilèges pour se faire mercenaire.
Un an après les évènements de Ziedken, Ramza est devenu un héros altruiste et désintéressé, dont le seul vœu est de protéger les gens de l'injustice. Il va jusqu'à dire qu'il n'a "aucun désir de changer le monde, si c'est au profit de quelques-uns tandis que tous les autres souffrent." A mesure que l'intrigue avance, Ramza apprend qu'un nom, fût-il noble et ancien, ne représente rien si des moyens vils sont employés pour le défendre, et il maintient cette conviction même après avoir été qualifié d'hérétique par l’Église de Glabados.
Les actes héroïques de Ramza sont condamnés à être ignorés par le reste d'Ivalice pendant très longtemps, mais ce personnage représente la conception de la vertu soutenue par Final Fantasy Tactics ; celui qui entend faire le bien en manipulant les autres n'est pas réellement vertueux. Le bien véritable, exprimé par la justice, est incarné par Ramza ; tandis que Delita incarne le bien factice engendré par un manipulateur, même bien intentionné. De même, les vrais actes héroïques sont rarement reconnus ou honorés, mais restent nécessaires quelle que soit leur récompense ou leur absence de récompense.
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